La chapelle st Lazare est située rue des faubourgs st Martin au sud de Senlis. Elle est rattachée au centre hospitalier de la ville. La restauration de cet édifice est réalisée grâce à la coopération du centre hospitalier, du diocèse de Beauvais et de l’association de sauvegarde de la chapelle saint Lazare.
La partie la plus ancienne de La chapelle st Lazare date du XII°. Elle ne correspond aujourd’hui qu’à la nef. Son chœur se termine actuellement par un chevet plat. Celui-ci fut raccourci lors de la construction de la nouvelle route de Paris, pendant les années 1750. Les bas-côtés, à trois travées ont été ajoutés au cours du XIXème siècle. Ainsi, du fait de la faible profondeur de la nef, la chapelle possède un plan quasiment carré.
Avant Après
La problématique initiale de cette opération est la présence de fuites aux niveaux des chéneaux. Ces fuites ont engendré de graves dégradations sur certaines poutres. Effectivement des années de fuites récurrentes ont endommagé les pièces maîtresses de la charpente induisant donc le remplacement de celles-ci. Un charpentier, Asselin, est donc intervenue pour étayer la charpente et remplacer les pièces défectueuses. Le maître d’oeuvre mandaté pour suivre et encadrer cette opération, Socrea, a préconisé le remplacement intégral des chéneaux, cause de toutes ces dégradations.
Nos compagnons se sont donc concentré sur une réalisation composée de trois 3 grandes parties. La première partie consiste à la réfection des chéneaux en zinc comprenant la dépose des anciens chéneaux, le remaniage de l’égout en tuiles plates et la pose de nouveaux chéneaux.
Avant Après
S. (couvreur) : « Les chantiers où nous pouvons conserver la toiture sont rares. Ce fut le cas ici grâce à un dé-moussage. Seuls les chéneaux en zinc ont été changé. »
La seconde partie, des travaux, englobe la réfection des rives et celle des descentes d’eaux pluviales (DEP). Les rives adossées de pignon sont réalisées avec des noquets et des bandes engravées en zinc. Elles ont étés posées après un remaniage des tuiles plates de la rive. Les descentes d’eaux pluviales sont, elles, constituées de boîtes à eaux en zinc.
La dernière partie correspond au nettoyage et démoussage de l’ensemble de la toiture puis au traitement de celle-ci par pulvérisation de produit anti-mousse. Cette étape est très importante pour la pérennité de la toiture et de l’édifice qu’il protège. Ces petites colonisations biologiques (mousses, lichens, algues …), qui à première vue paressent inoffensives et seulement inesthétiques, sont en réalité dangereuses. En effet cette végétation s’accroche à la toiture grâce à des micros racines qui s’infiltrent dans les tuiles ou ardoises. Celles-ci provoquent des microfissures (invisible a l’œil) qui augmentent la porosité de l’élément de couverture. Sur le long terme ces tuiles deviennent, avec le froid et le gel, poreuses et gélives et sont responsables de la majorité des infiltrations d’eau.
Source :
07/03/2017
06/03/2017.
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